La C11yfi 12458 du PLM.
LES VOITURES « BACALAN » du PLM
Ces voitures découlent d’une étude réalisée par la Compagnie du PO, en liaison avec le constructeur Dyle et Bacalan, qui avait pour but de remédier à certains défauts des premières voitures OCEM à rivets apparents apparues précédemment : une masse élevée et une oxydation rapide des bas de caisse. Dix voitures mixtes 2ème / 3ème classe (B4C6yfi), sanitarisables, furent ainsi construites.
Sur la base de la même étude, la Compagnie du PLM fit construire une importante série de 185 voitures, uniquement de 3ème classe, à onze compartiments, numérotées C11yfi 12416 à 12460 et 11361 à 11500. Comme les voitures PO, elles étaient sanitarisables, caractéristique reconnaissable à la présence d’une porte à double battant au centre de la caisse. Cette porte servait à introduire les brancards transportant les malades. A ce titre, elles étaient appelées à circuler sur tout le territoire. Ces voitures furent mises en service de 1929 à 1931, puis douze d’entre elles furent transformées en voitures-buffet, désignées C4syfi. Les voitures Bacalan se caractérisent par des rivets de têtes plus petites que sur les voitures OCEM et par une gouttière sur toute la longueur du toit.
La voiture-buffet C4syfi 12431 du PLM.
Leur masse était de quarante-quatre tonnes et leur longueur hors-tout de 22,750 mètres. D’une grande robustesse, quatre-vingt-neuf exemplaires étaient encore en service au 1er janvier 1980, cinquante ans après leur apparition. Elles disparurent au milieu de cette même décennie. Sous le règne de la SNCF, lors de la suppression de la troisième classe, en 1956, ces C11 furent renumérotées en B11.
Témoin de la longévité de la carrière des voitures Bacalan : le 1er juin 1984, une rame de trois voitures de ce type, remorquée par la BB 67329, arrive à Saint-André-le-Gaz.
Ce train remplace, ce jour-là, l’ETG 7313 Lyon – Grenoble. La voiture du milieu possède des cartouches Corail et des marquages gris clair (Photo Alain NOUAILLETAS).